Film "The 15:17" to Paris de Clint Eastwood : Thalys reverse tous les droits reçus à la lutte contre les préjugés
Thalys a choisi de reverser les droits liés au film de Clint Eastwood à la Fondation Roi Baudouin et au Fonds du 11 janvier afin de soutenir en Belgique et en France des actions concrètes en faveur du vivre-ensemble, via l’éducation aux médias et la déconstruction des préjugés.
//Flashback.
L’année passée, Clint Eastwood tournait à bord du Thalys une reconstitution du 21 août 2015, dans le cadre d’un film consacré à la vie des « héros du Thalys » (The 15:17 to Paris, sorti en février). Une pleine semaine de tournage entre la Belgique, la France et les Pays-Bas, un plan de transport dédié, et une mise à disposition de nombreuses expertises Thalys pour rendre ce projet possible en un temps record.
//Hors-champ.
Agnès Ogier, CEO de Thalys, explique la philosophie avec laquelle Thalys a abordé ce projet.
« Ce film, nous l’avons saisi comme une triple opportunité » explique-t-elle.
- #Reconnaissance. « Il était clé pour nous de faire respecter notre part de vérité. Bien sûr, c’est un film et non une reconstitution. Clint Eastwood s’est concentré pour les besoins du scénario sur les personnages clés. Mais on y voit bien l’ambiance chaleureuse qui règne à bord de nos trains, et que nos agents ont été partie prenante de bout en bout. Il est d’ailleurs rappelé qu’ils ont été décorés de la légion d’honneur pour leur bravoure. Ce respect était essentiel. »
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#Challenge. « Nous avons eu à cœur de faire du tournage une belle aventure pour tous nos agents. A notre échelle, c’était une autre façon de marquer l’histoire. Les équipes américaines du film n’avaient pas la culture du train à grande vitesse, qui n’existe quasiment pas aux USA. C’était un véritable challenge industriel et humain pour nous tous de réussir à monter ça en moins de 3 mois. Pari réussi ! »
- #Œuvreutile. « Enfin, nous nous sommes engagés dans ce projet avec l’idée qu’il devrait faire œuvre utile. Pour que ce soit très concret, nous avons décidé que nous reverserions les droits à des associations d’intérêt général. Le sujet était tout trouvé : le vivre-ensemble, l’ouverture à l’autre, le respect des différences – ces valeurs si chères à Thalys au quotidien en tant que société nativement multiculturelle. »
//Gros plan.
Dans ce cadre, Thalys a choisi de nouer un partenariat tripartite avec la Fondation Roi Baudouin (Belgique) et le Fonds du 11 janvier (France). Dans le respect des règles de fonctionnement de chaque institution, les projets soutenus font vivre sur le terrain, auprès de la jeunesse, les valeurs de solidarité, de civisme et d’esprit critique. Mots clés : la lutte contre les préjugés et les discriminations, la riposte contre les discours de haine, l’éducation aux médias.
//Zoom sur la Fondation Roi Baudouin.
Depuis 1976, la Fondation Roi Baudouin (FRB) œuvre en Belgique dans de nombreux domaines d’intérêt public et notamment en promotion de la solidarité et du respect de la diversité. Acteur de changement et d’innovation au service de l’intérêt général et de la cohésion sociale en Belgique et en Europe, elle encourage une philanthropie efficace des particuliers comme des entreprises.
Dans le cadre du partenariat avec Thalys, la FRB a lancé un appel à projets sur le thème de l’éducation aux médias pour déconstruire les préjugés et combattre les discours de haine. Objectif : développer l’esprit critique et les capacités d’analyse des jeunes vis-à-vis des contenus médiatiques dont ils sont les destinataires et, de plus en plus, les diffuseurs.
//Zoom sur le Fonds du 11 janvier.
Créé au lendemain de la grande manifestation qui a suivi les attaques de Charlie Hebdo et du supermarché cacher à Paris, le Fonds du 11 janvier est une initiative originale qui rassemble une dizaine de fondations. Ensemble, elles ont décidé d’œuvrer d’une seule voix en faveur de la citoyenneté et du respect de l’autre, du dialogue interculturel, de la cohésion et du vivre ensemble. Le Fonds du 11 janvier apporte une attention particulière à la formation de l’esprit critique des jeunes et à la prévention de la violence. Il favorise la coopération des acteurs et la recherche-action sur tout le territoire. Concrètement, le Fonds du 11 janvier a soutenu depuis sa création 43 projets conduits par 33 associations.